Sept applications populaires que vous pensez être open source, mais qui ne le sont pas
Sept applications populaires que vous pensez être open source, mais qui ne le sont pas
Vous utilisez un outil depuis si longtemps que vous supposez qu’il est open source ? Vous n’êtes pas seul·e. De nombreuses applications gratuites, intégrées à des workflows de développement ou hébergées sur GitHub, paraissent ouvertes… mais ne le sont pas. Rappel : un logiciel open source permet d’accéder librement à son code source, de le modifier et de le redistribuer (sous certaines licences). Des exemples emblématiques incluent Linux, Firefox ou Blender. Cependant, certaines applications modernes brouillent les pistes. Voici sept cas surprenants.
1. Visual Studio Code
Visual Studio Code (VS Code) est souvent perçu comme open source car son code est partiellement disponible sur GitHub sous licence MIT. Cependant, la version téléchargeable depuis le site de Microsoft est propriétaire, avec ajout de télémétrie et de marques exclusives. Pour une alternative 100 % open source, tournez-vous vers VSCodium, une version épurée du projet Code – OSS.
2. GitHub
Ironie du sort : la plateforme hôte de millions de projets open source est elle-même fermée ! Vous ne pouvez pas auto-héberger GitHub ni inspecter son code. Préférez Forgejo ou Gitea pour une gestion de dépôts transparente et personnalisable.
3. Obsidian
Ce gestionnaire de notes Markdown séduit par sa simplicité, mais son code reste secret. Les fonctionnalités premium (sync, publication) sont payantes. Optez plutôt pour Logseq ou Zettlr, des alternatives ouvertes et collaboratives.
4. Discord
Malgré ses API ouvertes et ses bots personnalisables, Discord est un système propriétaire. Une fermeture du service rendrait vos données inaccessibles. Revolt, alternative décentralisée, offre un contrôle total sur vos communications.
5. Notion
Ce couteau suisse de productivité fonctionne uniquement dans le cloud, avec un code invisible. Pour une expérience auto-hébergée et modifiable, AppFlowy reproduit ses fonctionnalités clés en open source.
6. Figma
Bien qu’Adobe ait abandonné son rachat fin 2023, Figma reste un outil de design fermé. Son concurrent Penpot, open source et collaboratif, gagne du terrain avec des fonctionnalités similaires.
7. Postman
Indispensable pour tester des API, Postman cache un code source verrouillé. Utilisez Hoppscotch, une alternative légère et transparente, directement dans votre navigateur.
Conclusion
Un logiciel gratuit n’est pas nécessairement open source. Pour éviter les mauvaises surprises, vérifiez toujours :
- La licence officielle (MIT, GPL, Apache…)
- La disponibilité du code source
- La possibilité de modifier/redistribuer le logiciel
Privilégiez les alternatives ouvertes lorsque la transparence et le contrôle sont essentiels à vos projets.

Rédactrice spécialisée en édition de site. Formation de journaliste et passionnée par les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et la rédaction web.
Laisser un commentaire